Chronique d'un harcèlement

1er JUIN 2025

Je rentre chez moi à vélo, il est 20h20. De loin, je l’aperçois sur ma route. Il est à l’arrêt, sur son vélo, au milieu du croisement, devant le libanais. C’est l’extrême limite du centre ville, un seuil au-delà duquel il n’a plus d’alibi pour justifier sa présence. Il attend. Il ne mange pas, ne fait rien. Il est juste là sur son vélo, à attendre.

Il me voit arriver, ne bouge pas.