L’Open B.A.R.

Bienvenue dans l’Open B.A.R, la petite Bibliothèque de l’Atelier de Recherche du Cha-U, qui est en cours de constitution.

Cette Bibliothèque Ouverte vise à rassembler & à mutualiser les références à des travaux ou à des œuvres qui ont été évoquées plus ou moins incidemment dans le cours des Ateliers et dans l’après-coup réflexif des différentes séances. Il s’agit donc d’un espace d’informations partagées et de formation collaborative et continuée ; à ce titre, l’Open B.A.R. est soumis aux trois seules conditions suivantes :

  • les ressources bibliographiques sont en lien explicite avec le travail en Atelier de Recherche du Cha-U [Atelier 1, Atelier 2, etc.] ;
  • les documents cités sont brièvement commentés ;
  • les notices sont signées [initiales].

ATELIER 1

ATELIER 2

ATELIER 3 [29 novembre 2021] :

  • Dominique MEMMI, Dominique GUILLO et Olivier MARTIN (sous la dir.), La tentation du corps. Corporéité et sciences sociales, Paris, Éditions de l’École des hautes études en sciences sociales, 2009, 276 p. Le corps selon les travaux de référence de M. Mauss, M. Foucault, P. Bourdieu, F. Héritier et selon les disciplines constituées (sociologie, histoire, anthropologie, droit). Panorama d’un corpus de problématiques de la corporéité dans les sciences sociales françaises et critiques saillantes de la biologisation et/ou de la psychologisation des conduites sociales. JmP
  • Actes de la recherche en sciences sociales, « Sur la sexualité », 128, juin 1999, Paris, Seuil. [En ligne]. Le n° est coordonné par Michel BOZON dont l’article de présentation – « Les significations sociales des actes sexuels » – est en soi une importante contribution à la compréhension des apprentissages sexuels et des contrôles des rapports sociaux de genre. Mais c’est la contribution de John H. GAGNON « Les scripts sexuels ou la mise en forme du désir » qui a été citée comme particulièrement importante pour espérer mieux comprendre comment se séquencent des modes culturels de sexualité en acte(s)*. JmP

* Exemple de script sexuel avec Charles PERRAULT, « Le Petit Chaperon rouge » [1697] : « Il était une fois une petite fille de village […] ; sa mère en était folle, et sa grand-mère plus folle encore […]. Et en disant ces mots, ce méchant Loup se jeta sur le petit chaperon rouge, et la mangea. » Moralité – On voit ici que de jeunes enfants, / Surtout de jeunes filles / […] Font très mal d’écouter toute sorte de gens / […] Qui ne sait que ces Loups doucereux / De tous les Loups sont les plus dangereux. »

Le Petit Chaperon Rouge est bien physiquement seul.e quand iel se jette dans la gueule du loup, mais si elle a écouté aussi innocemment [apparemment dans un rite d’initiation et d’avertissement…] le Loup c’est que du point de vue patriarcal du conte une famille sans homme [Loi] est nécessairement vouée à la folie… Son script est déjà écrit.