Chronique d'un harcèlement, Témoignages

12 MAI 2025

11h10. Catherine se trouve en terrasse au “Kangourou café”, place Saint-Jacques. M. passe à vélo devant le bar ; il téléphone (ou fait semblant de téléphoner).

18h30. Je bois un verre avec un collègue au bar à vin “Bottle bar”, situé au croisement de la rue Sainte-Marie, de la rue du Faisan et de la rue du Palais. Il vient de pleuvoir, nous sommes à l’intérieur, peu repérables derrière une vitre qui semble légèrement teintée. A 18h40, M. passe une première fois à vélo ; il descend de la rue du Palais, se dirige vers la rue Sainte-Marie ; il roule assez lentement, regarde autour de lui. Moins de 5 minutes plus tard, le voilà qui revient sur ses pas : il remonte cette fois depuis la rue Sainte-Marie en direction de la rue du Palais, toujours à vélo, et toujours en scrutant. Quelques instants plus tard (moins de 5 minutes), il redescend une nouvelle fois la rue du Palais, toujours à vélo, et se dirige cette fois vers la rue du Faisan. Il regarde encore davantage que précédemment, mais ne semble m’avoir toujours pas repérée dans ce bar. Moins d’une minute plus tard, mon collègue me dit qu’il revient encore une fois ! Il a fait demi-tour, et revient donc depuis la rue du Faisan, pour se diriger vers la rue du Palais. Cette fois, il roule au ralenti, et il me voit. Je le photographie, ce qui le fait hausser les épaules et bougonner.

4 passages en 10 minutes : comment expliquer cette attitude sinon par une géolocalisation que ses passages successifs devaient affiner, jusqu’à circonscrire sa proie ?