6 MAI 2026
Il est 17h35. J’attends Catherine et une collègue près de l’IRTS du Ban Saint-Martin, où Jacques Rancière donne une conférence à 18h. Tandis que je rejoins Catherine qui vient de se garer, nous le voyons arriver à vélo ; il nous regarde avec insistance. Ma collègue arrive peu après. Nous entrons. Il est dans le sas d’entrée, bien visible, sur notre chemin. Nous nous rendons immédiatement dans la salle et nous nous installons sur l’extrémité gauche d’une rangée, au milieu de la pièce. Il se place d’abord à l’autre bout de la salle, au fond, sur la droite. 10 minutes après, alors que la conférence va commencer, il se déplace et vient s’asseoir pile derrière Catherine, 4 rangées plus haut. Nous décidons de nous déplacer à l’autre bout de notre rangée.
A l’issue de la conférence, nous prenons un verre sur place et discutons avec plusieurs connaissances. Il nous a devancées ; il boit lui-même un verre, s’est positionné au milieu du passage, et discute successivement avec plusieurs personnes passées devant lui. Pour aller aux toilettes, nous devons passer devant lui. Catherine décide de cracher à ses pieds lors de notre passage, à l’aller comme au retour.
La conférence est terminée depuis bientôt une heure, il reste très peu de personnes en dehors des habitués et des organisateurs, avec lesquels nous discutons. Mais lui est toujours présent, au milieu de l’allée. Lorsque l’organisateur indique qu’il est temps de partir, M. récupère enfin son vélo et disparaît.