Dans le cadre de ce Plan, la ministre Frédérique Vidal vient de lancer un appel à projets auprès des établissements de l’ESR pour lutter contre les violences sexistes et sexuelles. Si l’on peut saluer l’existence de ce Plan et la volonté affichée de lancer une dynamique collective de « prévention », la question se pose cependant de l’efficacité de ces dispositifs, s’ils ne sont pas accompagnés d’un vrai travail d’analyse des VSS et de leurs conditions de production dans l’ESR.

L’Ecole d’ingénieur·es Centrale Supelec (dont l’un des trois sites est messin) a rendu publique le 7 octobre dernier une enquête interne révélant une centaine d’agressions sexuelles et de viols entre élèves lors de l’année 2020-2021.

Les médias régionaux et la presse nationale se sont fait l’écho de l’affaire Didym. Ancien directeur du théâtre de la Manufacture, il est accusé de viol par une comédienne, et une enquête préliminaire a été ouverte par le parquet de Nancy. Les témoignages publiés par la presse font état de harcèlement et de violences sexistes et sexuels dans le cadre de l’Université de Lorraine.